Attirée de nouveau par son potentiel.
Cette maman louve.
Prête à donner toute son énergie pour un louveteau blessé.
Une âme en peine.
En recherche d’équilibre.

Comme un aimant.

Il me renvoie l’image des démons du passé.
Ceux que j’ai vaincus. Et dont je me suis détournée.
Projette.
Et reflète comme un miroir.

Il me partage sa peine. Puis me délaisse.
Reviens.
Repars.
Perdu.
Il ne sait plus.
Il cherche les traces d’un chemin qu’il souhaite parcourir. Et piétine dans la vent.

Je redécouvre cette frustration. Celle qui m’habite devant la non reconnaissance.
Ce sentiment amer de ne pas être reconnue pour ce que je suis.
Alors qu’il y a peu j’étais encore le Messie.
Il n’y a pas de hasard.
Ces sentiments ne sont encore qu’une leçon de vie.

Ne couve pas ce petit être.
Laisse-le panser ses peines, ses blessures, ses déchirures.
Trouver sa voie.
Définir ce qu’il veut être.
À son rythme.

Laisse-le se lever.
Se relever.
Puis tomber.
Et retomber.
Jusqu’à ce que la leçon soit bien ancrée.

Qu’il est délicat de ne pas aider dans la quête de soi.
La quête de l’autre.
Qui n’est pas la mienne.
Juste la sienne.
Je ne peux définitivement pas me l’approprier.
Et puis vouloir aimer.
Donner.
Être.
Présente.
Et puis absente.

Le mélange des sentiments.
Un jour oui.
Le lendemain non.

Et retrouver ce mur.
Ce silence.
Celui qui me hante.
Les non-dits sont mes ennemis.
Mes pires cauchemars.
La communication comme démarche apaisante.
Celle qui libère les maux. Les défauts.

Et accepter que ma tâche n’est que d’être. Être là. Quand il le faudra.
Et ne plus imposer. Telle est là ma destinée.

Et rêver de pleine conscience. De danser sur les quais avec des âmes en paix. Alignées sur la même fréquence.
Légères.
Spontanées.
Dénudées de toute crainte.
D’émotions négatives.

Sur une onde positive.